waylander :: a un souffle de vie...

chapitre 1:: la foret de Rillanon

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je pose ma main sur l'herbe grasse.
la! une trace de sabot!
exactement ce que je cherchais!
je me releve et observe alentour.
Rillanon. une immense foret, au nord du territoire de la nation du feu...
a ce qui etait dit.
pour ma part,je n'etait et ne suis jamais sorti de cette foret.
c'est tout ce que je connai....mais je le connai tres bien.
dans cette partie de la foret, les arbre, des chenes principalement, atteigne plusieur dizaine de metre ::
c'est le coeur de Rillanon. son souffle pur.
c'est le debut du primtemps, et la majorité des arbres bourgeonnes.
une legere brise me caresse la joue...
j'arme tranquillement mon arc, et suis les traces fraiches laissé par cette vielle biche .
le sol ne fai aucun bruit sous mes chaussures...une nouvelle mousse verte, du lichen etouffe les quelques son partant des mes bottes.
j'avance, doucement...
au loin, j'apercois une petite marre...
surement l'endroit ou s'est arrété la biche...
a ma gauche, un enorme rocher.
ideal!
je continu de me rapprocher a pas feutré, et monte sur ce rocher.
d'ici, je peux voir toutes la marre!
la voila!
ma biche, mon repas.
je bande mon arc, et vise la biche...
je suis surement le moins bon a l'arc, mais un des meilleur de mon village a l'epée.
ce qui, en soit, ne m'aide pas vraiment.
j'essaye de calculer la puissance du vent et corrige ma visée.
et, enfin, je laisse partir ma fleche.
2 jours que je suis sans relache cette biche!
enfin je l'ai!!!!
je saute du rocher et me rapproche de ma cible.
ma fleche s'est enfoncé profondement dans la cuisse gauche.
elle n'est pas morte, mais souffre enormement.
je vais abreger ces souffrance...
je sors mon katana, et tranche net ca tete.
elle n'aura pas souffert.
je saute de joie!!!
je vais enfin pouvoir ramener du gibier a helene!!
je depose mon sac, et m'assois dans l'herbe reche a cause du sang.
je masse mes epaules endoloris...
mais pourquoi madame Dinni m'as t-elle donné un si gros sac?
"cela sera ton sac de survie!!" me disait elle...
tu parle! ca ma plus ralentis qu'autre chose!

je me retourne vers le soleil, il doit etre environ 5h de l'apres midi.
je prend le reste de la journée a depecer mon gibier...

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le feu brule doucement...lefeu m'a toujours fasciné...element si beau et pourtant si devastateur...
je sors de mes reverie et leve mes paumes vers ce feu.
il fait vraiment froid ce soir.
je prend une partie de mon gibier, et leplacesur la barbecue improvisé.
un bon repas m'attend!
rien que d'y penser, j'en ai l'eau a la bouche...
je sors ma couverture, et me pose dessu.
en attendant, je replonge dans cet element fableux appelé feu...

une dizaine de minute plus tard, je sors ma cotelette du feu, et l'attaque a pleine dent.
puis, tout a coup, un bruit se fait entendre.
j'ouvre a fond mes oreilles, et ecoute...
plusieurs personnes avance vers moi, surement attiré par la fumée du feu.
je sors mon katana, cache mes affaire derriere une souche, et reculedans l'ombre..
5 personnes, tous des hommes, se rapproche du feu.
ils parlent et rigolent ensemble, quand, surement le chef, apercois le feu.
ils s'arretent net et se rapproche cette fois ci tout doucement....

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derriere mon arbre, j'observe la scene...
le chef aboie des ordres au quatre autre mais je ne les entend pas distinctement

mince!
ma couverture!
elle est toujours pres du feu!
le chef s'en apercoit et jette un oeil rapide et malfameux au tenebreux alentours.
puis, il prend la couverture et...la dechire.
un violent sentiment de colere monte en moi, mais je l'etouffe...cela ne sert a rien de s'enervé!
pas tout de suiteen tout cas...
une bonne vingtaine de minute apres, les brigands rentre au centre, a coté du feu et de leur chef.
l'un d'eux essaye de dormir, deux autre joue au cartes et le dernier, sur l'ordre certain du chef, part faire le guet.
ma premiere cible...
tout en m'approchant de ma cible, je leve mon sabre a hauteur de george...
je me glisse derriere lui, et lui tranche la jugulaire sans autre forme de procès.
je le rattrape avant qu'il ne tombe lourdement sur le sol.
et d'un.

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je regarde le cadavre devant moi.
latrentaine, yeux noirs, cheuveux brun, une sale geule, du a des multiple blessure et cicatrice partout sur son corps.
un bon brigant! attentif, prudent, rapide....
et tué en moin de trente secondes.

de la ou je suis, j'apercois le retse des brigands.
je sors mon arc, et vise un desvoleur jouant au cartes.
j'arme, et tire.
la fleche passe a un demi pouce de l'oeil.
mince!
il se leve en trombe, et previent les autre qu'un tireur est embusqué.
puis le chef crie ::
-eh! Derig! revien!! on a un probleme!!

l'eternel silence de la foret...
les trois voleur restant sont completement affolé, et, seulle chef reflechit.
pas difficile de se dire pourquoiil a été elu chef du groupe...
puis, soudainement, il crie, surement a mon intention ::
-sors de la l'inconnu!! on sait q'tu te cache par la!!
dois-je sortir?
je decide que oui.
je sors des tenebres de la foret, et me rapproche de l'atre du feu...

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en me voyant, les brigands eclatent de rire.
un des brigands se rapproche de moi d'une demarche lourdeaude, et me tourne autour.
puis il dit d'un ton bourru ( il empestai l'alcool) ::
- rentre dans le ventre de ta mere avorton!

je ne repond pas.

- t'est qui toi! , melance le chef, qui, comparé au autres, garde mefiance et prudence face a moi.

-barrer vous tout de suite d'ici..., dis-je d'un ton glacial mais assuré

-et puis quoi encore!!, me repond il, un gamin de 15 ans comme toi crois pouvoir nous faire quoi hein?

-ca.

sur ces derniers mots, j'attrape le bras du brigands quime tournai autour, le retourne, lui casse, et fini par enfoncer mon sabre dans son ventre.
je me retourne vers les autre brigands qui riai de moi...
a present, ils ne rigolent plus...

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dans des hurlement bestiaux, les trois voleurs restant se lancent a ma charge.
le premier arrive...
je fais un pas de coté, lui balance un retourné dans le genoux et me tourne vers le second brigand.
j'entend un terrible CRAC sourd et direct venant de derriere moi...surement le genou...
le second brigand sors une hache de boucher, et, arrivé sur moi, balance une taillade horizontale.
je me baisse et envoie en message de retour, mon katana en plein abdomen.
il crie, baissele regard sur son ventre, et admire ses tripes sortire par la plaies beante sur son flan droit.
il s'ecroule dans un dernier rale et ne bouge plus.
le chef arrive enfin...
il sort une épée courte et une dague.
il a l'air bien meilleur que les autres...
il l'est.

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avec son imposante carrure, sescou sont puissant mais neanmoin assez lent.
le duel commence...
au debut, je ne pu que contré, esqivé, contré encore...
puis, petit a petit qu'il se fatiguai, mes liberté de mouvement se liberrai.
je pu placé quelque contre attaque, sans grand resultat.
enfin, une occasion s'offre a moi.
il balance un premier cou de dague, que j'evite, puis un estoc avec son épée courte.
a ce moment la, j'attrape le fourreau de mon sabre, qui est toujours a la ceinture, et m'en sert d'appui pour repousser l'épée du chef.
je pousse de toutes mes forces, et apercois enfin l'exterieur de son bras gauche.
un simple retour de sabre, et le voila avec un bras en moins...
il hurle a la mort...maisce n'est pas fini.
avec le plat de mon épée, je lui assene un violent cou derrier la tete.
il s'effondre, inconscient.
il reste le brigand au genou pulverisé...
je cours vers lui, saute en l'air a un metre de lui, et balance un cou avec les deux pieds, en plein sur son cou...qui se brise instantanement.
il ne reste, a part moi, plus personne debout...

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le brigand ouvrit les yeux.
il jeta un regard embrumé autour de lui.
apres avoir retrouver sesesprits, il essaya de bouger...sans succes.
il etait fermement attaché a un arbre, grace a des cordes de ma creation...
a quelques metres de lui, j'etais assis sur une vielle souche verni par le temps, occupé a taillé un morceau de bois.
il me regarda avec haine ::
- qu'est ce que je fais la, pourquoi ne m'as tu pas tuer!
je garde me silence, puis declare un peu apres ::
- dans le cas présent, ca serai plutot a moi de poser les question...que faisiez vous la ?
il ne repond pas...
je me leve tranquillement et souplement, ramasse sa dague tombée par terre, et la presse contre son oreille gauche.
puis je lui retourne un sourire special...un sourire de vampire, qui vous donne envie de vous cacher, de fuir, qui vous glace, un sourire qui annonce de terrible funerailles...
il palit a vu de nez.
-alors ? tu repond ou on commence le jeu?
-comment...comment un garcon de ton age peut ilfaire des chose aussi horrible...
-le passé forge le caractere mon cher!, dis-je d'un ton enjoué.
puis je le regarde dans les yeux, et souffle avec lenteur ::
- maintenan, aurait tu l'amabilité de repondre a mes questions, ou tu n'entendrai plus que d'une oreille, rajoute-je a regret
il decide enfin de parler...

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-mon...mon groupe est un detachement d'une ligue de brigands appelé KRISIS.
ce groupe est dirriger par un dénommé Meiran.
aucun de nous ne sait qui il est, mais il a décidé d'attaquer lenord du territoire de la nation du feu.

pendant qu'il parlait, je ne dit rien...mais mes pensée s'affolerent, je reflechissais a toutes vitesse...
Helene!!! elle est menacé!!
mes parents!!
mon village aussi!!
tout mon univers!

je garde quand meme une expression inflexible et continu d'écouté le brigand ::
- nous etions des eclaireur..., avoue t-il piteusement
- quand arrive le reste de la ligue?
-...le jour du dixieme soleil...
dans 15 jours!!
je devai prevenir le reste des villageois! et helene aussi! et mes parents!

je me leve, range mes affaires, prend mon sac sur mes epaules, et commence a partir quand le chef du groupe m'interpelle ::
- et moi dans tout ca!!
-toi?, lachai-je d'un ton froid, avec le sang qui s'ecoule de ton moignon, dans 2 heures, tu es mort.

et je pars sur les crie d'un condamné, sans me retourner...

chapitre 2 :: Domery


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Si mon sens et ma memoire sont toujours bon, entre Domery et ici, 4 lieus et demi nous separent.
1 jour et demi en gros, en marchant.
vu que je courerai des que je pourrai, je pense y arriver en 1 jour tout au plus...
pour la premiere fois de ma courte vie, je n'admirai pas la beauté m'entourant, en courant.
je courai a toute vitesse, et les couleurs defilaient autour de moi.
je courai sans relache, a m'en exploser les poumons.
je du quand meme m'arreter au bout de deux heures de course a travers bois.
j'haletai comme un beau diable, mais ce n'etait pas suffisant...
je me resignait finalement a marcher a vive allure...

5 heure plus tard, je monte le camp.
rudimentaire me diriez-vous? certes, mais largement suffisant.
je pose ma couverture, et m'endors sur le champs...
je me reveille 3 heures apres, reprend mon baluchon, et repars sans vergogne.
ainsi se passa les 17 heures suivante...

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en sortant des sous bois, j'apercois enfin de la lumiere, la belle et puissante lumiere du soleil.
la beauté du lieu m'oblige a m'arreter malgré les affaires pressantes.
a ma gauche, la foret ; immense tenebreuse, qui attire le regard par son infini tristesse et melancolie.
a ma droite, les plaine verdoyante, baigné par le soleil ; l'herbe reche et les champs doré de blé, cultivé depuis la nuit des temps.
et, a travers, serpent un petit chemin en terre.
mon village n'est plus qu'a 1 km...
je prend le chemin pour retrouver le village.
je croise sur le chemin une bonne femme courteaude et bien dans sa peau, portant un panier de pomme.
je pense, a cet instant, que ce monde si beau, dans 15 jours, iln'existera plus...
je salus madame pommtale, et reprend mon chemin.
petit a petit, les afres de la haine dessiné sur mon visage s'efface au profit d'un sourire, du a tant de beauté...

j'arrive enfin a Domery.
un joli petit village de 500 habitants, avec ses maison en toit de chaume et son chateau.
chateau ou j'habite...
sur le chemin, plusieurs personnes me salue joyeusement, et je le leur rend de bon coeur.
mes yeux se porte enfin sur le chateau.
magnifique demeure, vieille de cent ans, bati sur une petite colline.
ildomine carrement ces plaines...
d'un blancs immaculé, il est plutot beau qu'utile...
et je ne doute pas sur le fait que 200 hommes armés pourrait facilement le prendre...
d'ailleur, les fenetres sont modernes, et non fine, comme je l'avais vu dans un livre...

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les deux gardes a la porte en fer me voient , me saluent comme etant " le jeune et vaillant fils de sa seigneurie" , titre que je n'aime pas...et m'ouvre la porte.

j'ai a peine traversé la moitié du chemin separant la grill d'entrée et la porte du chateau que ma soeur sort de celle-ci, et se rue a ma rencontre.
arrivé a mon niveau, elle m'enlace en riant, et m'embrasse sur les deux joues.
puis, d'un oeil d'experte, elle me regarde attentivement et dit ::
Waylander, ca va? tu es tout sale!
-j'ai eu quelque souci..., lachai-je a brulepoint

elle continu de me regarder en bougonnant.
-aller, vien te changer!
- j'ai des choses bien plus importante a dire a pere et...
meme pas eule temps de finir qu'elle m'attrape le bras en riant et me tire vers le chateau...
ma soeur, Helene, est franchement ce qu'on peut appelé une "beauté".
avec sa chevelure blond comme le blé, ses yeux gris et ses haute pommette, il en sort une noblesse et beauté mysterieuse, et des dizaine de jeune homme lui ont demander sa main...et n'ont eu aucun resultat.
a ce jour, elle est toujours toutes seul...
ayant le sourire et le rire leger, on se sent tout de suite en bonne compagnie avec elle.

aujourd'hui, elegament vetu d'une robe couleur rubis, une sorte d'halo en feu l'entoure :: elle est tou simplement resplendissante.
me tirant avec une force insoupconné dans ce corps parfait maineanmoins frele, elle m'enmene dans ma chambre...

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- regarde toi dans la glace, me demanda elle
il est vrai que je n'etait pas au mieu de maforme...
mes cheveux blond coupé court etaient en bataille, et mon visage plein de crasse.
mes vetements etaient eux aussi en mauvais etat...
mon grand et large manteau noir etait taché de sang, mes bottes avait besoin d'un gros cirage, et j'avais un trou au niveau du genou gauche, dans mon pantalon.
-lave toi, et rejoins nous dans le salon voir pere et mere! , me lance elle en sortant de la piece

apres un rapide mais efficace lavage , je refai ma coupe de cheveu favorite, m'habille et sort dans la chambre ; direction le salon principale (il y en a plusieurs...)
en ouvrant la porte, ma mere me saute dessu, m'enlace un bon cou et me regarde de pres.
puis, satisfaite, elle retourne s'asseoire a coté de mon pere, sur le divan.
ma soeur aussi est la, assise comme a son habitude dans le rocking chair, pas tres loin.
-alors? comment vas tu mon fils?
-tres bien pere
-etai-ce bien ce voyage?
-oui. merci de m'avoir laissé y aller.

mon pere sourit, ce qui est rare, et me propose un siege.
je m'assoie et attend.
-alors? Helene m'a dit que tu avais quelque chose d'important a dire !?
-oui.........le chaos arrive...

…
…
Nous sommes prêts.

Allongé dans mon lit, le soir, je réfléchis à tout ce qui s’est passé pendant cette journée…
La discussion avec mon père ::
-la chaos dit-tu…
-exact.
-pourrai-tu préciser ?

Ainsi je lui expliquai toute mon aventure, relatant fait après fait, devant les yeux si sage et intelligent de mon père.
Ayant juste fini, je le regarda longuement.
Il attendit quelques secondes, se leva, et ajouta ::
-Prépare-toi mon fils, nous allons combattre…

Les rayons brûlant du soleil me réveillent en tapant sur mon visage.
J’ouvre un œil et regarde autour de moi : c’est toujours ma chambre
A quoi m’attendais-je ?
Je m’assoie, rabat la couverture légère, et pose ma tête dans mes mains.
Aujourd’hui, c’est le premier jour d’entraînement.
Je vais devoir entraîner un groupe de villageois a l’épée…
On va bien voir ce qu’ils vaillent

Je sors du château et me dirige vers l’armurier ?C’est le lieu de rendez-vous pour ceux qui veulent devenir soldat a l’épée.
En entrant, une vingtaine de regards se braque sur moi.
J’observe toutes les personnes présentes, et en conclu qu’ils en a 22.
Un peu mal a l’aise, je commence quand même…
-bien, euh, bonjour. Si vous êtes ici, c’est pour apprendre à manier un minimum l’épée .
je serai votre instructeur et…
-c’est vrai que vous avez eu votre aile d’argent a 14 ans ?
-oui mais…
-vous etes donc le meilleur a l’épée !?
-euh peu être je ne sais pas…
-c’est un honneur de vous avoir comme professeur !!
-ouai !!
-ouai !
-…
-et maintenant ?
-maintenant vous la fermez, prenez tous une épée et suivez-moi !!, criais-je, passablement énervé

Le groupe me suivit jusqu’au terrain d’entraînement.
Je leur montre un petit carré d’herbe, ou ils peuvent s’asseoir.
Puis, je me retourne vers le groupe, et sort mon sabre.
-bon, sortez tous vos épées.

La plupart d’entre eux les sortent sans problème, mais déjà deux personnes n’arrivent pas a sortir leur épée.
La journée va être longue….

Finalement, a la fin de la journée, je pense pouvoir faire de 12 paysans, des rivaliseurs des bandits. Ils ont le morale, et le physique qui va avec.

Ainsi se passa les trois premiers jours. Puis, peu après, je fus affecté par mon père a la défense du territoire.
Je discutais avec le capitaine de la garde ::
-le château n’est pas défendable. Il nous faut soit construire un nouveau mur d’enceinte, soit placer des barricades a plus large échelle, concluais-je d’un ton sur
-mais pour la seconde hypothèse, nous manquons d’hommes.
-effectivement…

Je me penche sur le plan du domaine.
-peu être pourrait on placer une embuscade a cet endroit, me dit le capitaine, tout en pointant du doigt un endroit sur la carte.
-ce n’est pas une mauvaise idée…j’en avertirais mon père.
-hm…excuser moi…puis-je vous poser une question indiscrète ?
-Allez-y capitaine…
-comment se fait il que vous soyez comme ça ? Enfin je veux dire si mature, et non pas comme par exemple mon fils. Il a le même age que vous, mais lui ne pense qu’au filles…

je me retourne doucement vers lui, garde le silence, et lâche enfin ::
-le passé capitaine. toujours ce maudit passé…je n’ai que 15 ans, mais j’en ai sûrement vu plus que vous ne verrez dans votre vie.
Je trouve que ce capitaine a la trentaine est assez simpa. Je peux lui expliquer…
-ce que je vais vous dire, ne le révéler à personnes…
Je ne suis pas le fils exact de mon père. Il m’a adopter il y a de cela 10 ans.
J’étais sur son chemin, couvert de sang. Je venais de voir mon ancien village brûler, ma mère égorger, mon père décapiter… et tout cela sous mes yeux.
Père m’a pris sous son aile et m’a ramener ici.
Un an après je commençais l’initiation au sabre.
En très peu de temps, je devint un maître du sabre, et décrocha mon aile d’argent a 14 ans.
Seule la haine de la cruauté, mon caractère et ma nouvelle famille m’ont fait tenir le cou.
Ainsi, je veux et dois sauver ce peuple.

Je dis tout cela d’un ton le plus neutre possible…

Le capitaine me regarda d’abord avec consternation, puis avec compassion.
-bon, continuons les travaux !! Votre idée est bonne, capitaine. Voulez vous la mettre en pratique ?

Il acquiesça et partit prévenir ses hommes.

D’après les éclaireurs, la ligue arrivera demain…. plus de 1500 hommes…
De la folie pure que de les arrêter.
C’est pour cela que j’essayai…la folie…peu être étais-je fou.